Le secret le mieux gardé de l’armée française
La France disposerait d’un moyen pour voyager dans le temps

Le voyage à rebours dans le temps, fantasme des auteurs de science-fiction depuis la fin du XIXe siècle, a la triste réputation d’être une impossibilité scientifique, suivant les calculs d’Albert Einstein sur l’espace et le temps, puis en tirant toutes les conséquences des théories d’Ilya Prigogine sur l’irréversibilité des phénomènes physiques. La théorie de Kurt Gödel, qui affirmait la chose possible, n’a jamais été prise très au sérieux par la communauté scientifique : s’il était un logicien rigoureux, Gödel reste aussi célèbre dans sa profession pour avoir été un grand farceur.
Pourtant, une phrase qui a échappé à l’ancien ministre Hervé Morin remet en cause tout ce que l’on pensait savoir sur le sujet et enfièvre à présent la communauté scientifique mondiale.

Lors d’un meeting politique tenu à Nice le 22 janvier 2012, Hervé Morin, candidat à l’élection présidentielle française, s’est souvenu du débarquement des troupes alliées sur les plages de Normandie, affirmant y avoir assisté en personne. Or ce débarquement a eu lieu le 6 juin 1944, soit dix-sept ans avant le 17 août 1961, date de naissance d’Hervé Morin.
On s’en doute, cette petite phrase a d’abord amusé la presse et égayé quelques heures les réseaux sociaux. Mais en haut lieu, au sein du gouvernement français et dans toutes les chancelleries d’Europe et du monde, on s’agite, car certains ont remarqué les accents de sincérité et le naturel du tribun alors qu’il évoquait cette époque qu’il n’a pourtant pu connaître.

Et si Hervé Morin avait, sans l’avoir voulu, trahi un secret d’État ? En effet, ancien ministre de la Défense, qui était mieux placé que lui pour avoir connaissance de l’avancée des recherches en matière de voyage dans le temps ?
Alors que la presse scientifique déplore régulièrement la non-découverte du boson de Higgs par le Large Hadron Collider, et que certains commencent à se demander si cet anneau de 30 kilomètres de circonférence sert à autre chose qu’à exciter l’imagination des millénaristes qui affirment qu’on n’y maîtrise pas totalement la fabrication des trous noirs et qui prétendent l’on y risque à chaque instant de provoquer la fin des temps, une réponse nous est donnée par la providence, ou plus exactement, par les divagations d’un ancien ministre : les recherches du CERN sont à un stade infiniment plus avancé qu’on le croyait et des militaires français effectuent régulièrement des sauts dans le passé, à des fins d’observation ou dans le but, sans doute, de corriger certains détails de notre histoire — excellente initiative qui permettrait à terme d’abandonner la laborieuse confection de lois dites "mémorielles" qui dictent aux historiens la manière dont ils doivent traiter tel ou tel fait historique.

« Tout cela comporte d’immenses dangers... » avertit cependant le célèbre physicien Stephen Hawking « ...car en modifiant le passé, on peut mettre en cause les conditions de notre époque. Ainsi, si je me rends trois minutes dans le passé et que je débranche la machine à remonter le temps ou que je me faits un croche-patte juste avant d’y entrer, je serai à l’origine d’un paradoxe temporel qui viole toutes les lois de l’univers et peut provoquer un effondrement de la réalité, soit brutal, soit par petits à-coups brusques et extrêmement pénibles ».
Nous avons joint à ce sujet un général de l’armée de terre en charge du projet Time Tunnel du CERN mais qui souhaite rester anonyme. Pour lui, les inquiétudes exprimées par Stephen Hawking relèveraient de la pure « jalousie » et constitueraient un « blabla de politicards et de scientifiques sans virilité » (nous modifions légèrement les termes employés) dont, heureusement « personne ne tiendra compte ». Du reste, explique-t-il, « les gens qui vivent à une époque ne peuvent savoir que leur réalité eût pu être autre si le passé n’avait pas été changé, puisqu’ils sont eux-mêmes le produit de ce passé. Vous savez, la mode des pantalons sans ceinture qui tombent au niveau des fesses et celle des baskets sans lacets qui font que les "skateurs" se cassent la figure, ce sont nos boys qui sont allés la lancer dans les années 1990, juste pour rire ! ».
Nous voilà rassurés !

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