Une technologie révolutionnaire
Dataclouding, des données dans les nuages

Quelque années après l’apparition du cloud computing, de nombreuses entreprises ont pignon sur serveur, proposant des services de plus en plus attractifs, tant pour le stockage que pour le traitement et le transfert des données. Mais une question reste taboue, celle de l’écologie et du développement durable.

Constatant que l’impact énergétique des réseaux informatiques ne peut plus être ignoré, de nombreux scientifiques ont pris le problème à bras le corps pour donner naissance au dataclouding.
Cette technologie presque miraculeuse permet de se passer d’infrastructures physiques telles que les data centers (centres de données), et de réduire à néant la consommation électrique des serveurs, qui reste malheureusement encore majoritairement issue des énergies fossiles telles que le nucléaire et le charbon. Un rêve de savant fou, d’illuminé, devient aujourd’hui réalité, puisque l’on propose à présent d’utiliser comme support d’information... les véritables nuages eux-mêmes ! Il ne s’agit donc plus de stocker nos données sur des disques durs de serveurs, mais bel et bien dans les nuages qui nous surplombent.
Rendu possible par des décennies de recherches en météorologie et en contrôle du climat, ainsi que par le décloisonnement croissant de différents secteurs de la recherche, météorologues, informaticiens et ingénieurs ont pu unir leurs énergies et leurs connaissances afin de concevoir puis d’édifier le dataclouding.

Cette technologie révolutionnaire met à l’œuvre des procédés complexes d’ensemencement de nuages par des donnés informatiques qui prennent la forme d’ions : le langage binaire n’a besoin que de deux valeurs - vrai et faux -, et en chargeant les molécules d’eau d’ions négatifs ou positifs, l’adaptation du nuage au stockage des données informatiques a été, comme on s’en doute, un jeu d’enfant. Plus surprenant encore, cette technologie aboutit à créer de nouveaux types de nuages adaptés aux besoins spécifiques du stockage et du transfert de l’information. Nous voyons ainsi apparaître aux cotés des traditionnels cumulonimbus des cumulodatus, propres au stockage de donnée, des stratodatus, adaptés au partage local, ou encore des cirrodatus pour les transferts effectués sur de longue distance.
Fondée sur des principes météorologiques naturels, les avantages de cette technologie sont évidents. Animés par les idéaux d’un internet libre, ouvert et accessibles à tous, les chercheurs responsables du développement de cette technologie soulignent à quel point le dataclouding permet de s’affranchir des frontière et d’échapper aux systèmes de contrôle et de censure pratiquées par les états. Ils insistent également sur l’impossibilité éthique et juridique du brevetage des phénomènes naturels, et affirment en conséquence que leur technologie ne peut être utilisée qu’en open-source. En se fondant sur l’infrastructure nuageuse naturelle des couches basses de l’atmosphère terrestre le dataclouding offre un support pérenne qui jette aux oubliettes tout souci de compatibilité dans le temps et d’obsolescence programmée. Mais si ses créateurs insistent sur les avantages offerts aux utilisateurs, ils n’en oublient pas moins les entreprises qui sauront se saisir de cette technologie, en faisant valoir l’absence de coût d’entretien de l’infrastructure nuageuse autant que l’absence de frais énergétiques de fonctionnement, offrant la possibilité de réinvestir l’argent économisé dans le développement de services innovants.

Évidemment certains feront remarquer que jouer avec les nuages n’est pas anodin : qu’en est-il de l’effet de serre, par exemple ? D’autres feront quant à eux remarquer que les zones arides sont privées de couverture nuageuse et donc, d’accès au dataclouding. À ces objections, les scientifiques et les ingénieurs de la startup upClouder qui se trouvent derrière cette grande avancée font remarquer, avec l’enthousiasme propre aux gens qui réalisent leurs rêves, que « derrières ces prétendus point négatifs se cachent en réalité de nouveaux défis, de nouvelles opportunités de construire un monde meilleur », opportunités dont, ajoute un informaticien « ...il ne tient qu’à nous de nous emparer ».

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